Le dernier numéro du Perpectives SSF incluait un dossier sur les littératies numériques. Alors que les technologies numériques sont devenues omniprésentes dans nos vies professionnelles et citoyennes, on se demandait quels sont leurs impacts sur nos façons de penser la formation universitaire. On vous y présentait plusieurs littératies que la chercheuse Divina Frau-Meigs a regroupées dans le concept de « translittératie », concept qu’elle définit comme …
«…la convergence de trois cultures de l’information, qui sont liées aux trois acceptions épistémologiques de la notion d’information, transversale par essence :
- l’information en tant qu’élément de connaissance (info-doc), qui correspond à la littératie informationnelle;
- l’information en tant que nouveauté et actualité (info-dispositif/média), qui correspond à la littératie numérique et que nous choisissons, par souci de lever la confusion qu’entraîne le vocable numérique, de nommer littératie médiatique;
- l’information en tant que donnée (info-data/données), qui correspond à la littératie informatique. » (Sonia Morin, « La littératie numérique ou des littératies numériques? », décembre 2019)
Nous avons eu envie de savoir ce que des professeures et professeurs mais aussi des chargées et chargés de cours, de même que des étudiantes et étudiants (et une bibliothécaire!) de notre université pensaient de cette question. Nous leur avons ainsi demandé…
- Selon vous, qu’est-ce que la littératie numérique?
- Quelles compétences sont nécessaires pour être une citoyenne, un citoyen numérique éclairé en 2020?
- Quel est le rôle de l’université dans le contexte d’une société de plus en plus numérique?