Les débats de l’À propos

Pourquoi demander encore des travaux d’équipe?

Dans le dernier numéro du Perspectives SSF, nous demandions aux professeures et professeurs, ainsi qu’aux chargées et chargés de cours s’il était toujours pertinent de favoriser les travaux d’équipe en cette ère de communication et de réseaux? Ne vont-t-ils pas de soi désormais? Des questions complémentaires se posaient également:

  • Comment faire apprendre à collaborer si nos programmes n’offrent pas le temps ou l’espace pour enseigner cette collaboration, pour l’accompagner?
  • Comment savoir si l’apprentissage de la collaboration a été réalisé si on n’évalue que la production finale sans tenir compte du processus qui la rend possible?
  • Comment certifier les apprentissages individuels dans des travaux réalisés en équipe?
  • En tant qu’enseignants universitaires, sommes-nous toujours des modèles de collaboration? (Voir l’éditorial à ce sujet).

Deux professeurs – par ailleurs membres de leurs directions facultaires respectives – ont accepté de répondre à ces questions à titre d’enseignants. Il y est notamment question de l’utilisation de la matrice PME.


Lise Desmarais est détentrice d’un Ph.D. en gestion. Elle est professeure titulaire au Département de management et gestion des ressources humaines de l’École de gestion, dont elle est la vice-doyenne à l’enseignement depuis juin 2017. Elle a été directrice de son Département de 2013 à 2017 et responsable de l’option gestion des ressources humaines au baccalauréat, ainsi que du certificat en santé et sécurité du travail. En 2006-2007, son projet « Apprendre à travers l’expérimentation : le cas du cours de négociation collective » a été soutenu par le Fonds d’innovation pédagogique

Elle est conseillère en ressources humaines agréée par l’Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles du Québec (CRHA). En plus d’avoir été directrice du Réseau de recherche en santé et sécurité du travail du Québec (RRSSTQ), elle reste membre de l’Équipe de recherche en santé et bien-être des individus au sein des organisations (ERSBIO) et de l’Association canadienne en relations industrielles (AGRI/CIRA). Elle a notamment co-dirigé avec Monique Lortie La dynamique du transfert des connaissances. Perspectives centrées sur l’usager (2011).


Patrik Doucet est docteur en éducation, ingénieur et professeur au Département de génie mécanique de l’Université de Sherbrooke depuis septembre 2000. Il a été élu doyen de la Faculté de génie en juin 2013, après avoir occupé le poste de vice-doyen à la formation durant quatre ans. Il a, entre autres, travaillé à la création du nouveau processus d’agrément des programmes de baccalauréat, lancé le programme EPICS (Engineering Projects in Community Service) et piloté un vaste projet d’innovation pédagogique collèges-université. Certains de ses projets d’innovation pédagogique ont été soutenus par les Fonds institutionnels, notamment Outil informatique pour évaluer la contribution individuelle dans les équipes de travail – Phase I et II (2005-2006 et 2006-2007).

Le professeur Doucet bénéficie d’une expertise en méthodologie de conception et en sécurité industrielle. Tout au long de sa carrière, il s’est également spécialisé en pédagogie, notamment autour des approches favorisant le développement de compétences chez les étudiants en génie. Ses activités l’ont conduit à réaliser différentes interventions auprès d’établissements de formation d’ingénieurs souhaitant entreprendre des réformes pédagogiques dans leurs programmes.

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