Le fin mot

REL (ressources éducatives libres) ou REO (ressources éducatives ouvertes)

Selon l’UNESCO (2002) :

«Les ressources éducatives libres (REL) désignent «des matériels d’enseignement, d’apprentissage et de recherche sur tout support, numérique ou autre, existant dans le domaine public ou publiés sous une licence ouverte permettant l’accès, l’utilisation, l’adaptation et la redistribution gratuits par d’autres, sans restrictions ou avec des restrictions limitées. Les licences ouvertes sont fondées dans le cadre existant du droit à la propriété intellectuelle, comme défini par les conventions internationales concernées, et respectent la paternité de l’œuvre.»

Plus concrètement :

«Les ressources éducatives libres comptent des cours dans leur intégralité, du matériel didactique, des modules, des recueils de textes, des vidéos, des tests, des logiciels et tous autres outils, matériaux ou techniques utilisés pour soutenir l’accès au savoir.» [traduction libre, Fondation Hewlett]

De telles ressources d’enseignement gratuites disponibles en ligne se multiplient depuis un moment déjà, mais il semble que c’est plus récemment que l’acronyme OER (Open Educational Resources) s’est imposé. En français, l’acronyme REL (UNESCO, 2002) semble gagner en popularité, notamment avec l’adoption d’un logo par l’UNESCO. Cependant, l’on retrouve encore REO (ressources éducatives ouvertes). C’est que l’«ouverture» dont il est question renvoie souvent à la possibilité de contribuer à la ressource (par exemple, du code ouvert), tandis que la «liberté» est celle de pouvoir la réutiliser (par exemple, la culture libre). Dans le cas des REL ou des REO, ces droits varient selon les institutions qui rendent leurs ressources accessibles.

«While the tendency in the global OER community is towards use of libre licences (libre means free as in freedom) […], some institutions use non-libre licences (e.g. with non-commercial and/or no-derivatives restrictions) for their OER.» (Kim Tucker, 2011)

La Déclaration de Paris sur les REL 2012 de l’UNESCO enjoint toutefois les États à faire «en sorte que les matériels éducatifs élaborés avec des fonds publics soient disponibles sous licence ouverte […] afin de maximiser l’impact de l’investissement».

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