Bulletin SSF
Ça se passe chez nous

Bien sûr, le rédacteur en chef veille, mais il s’émerVEILLE aussi!

Pour bien jouer son rôle de rédacteur en chef du bulletin du SSF, Jean-Sébastien Dubé a développé bien des talents… À moins que ce soit ses talents qui l’aient conduit à ce rôle… 

Comme veilleur en chef, Jean-Sébastien a tous ses sens en alerte.

Du regard, il scrute l’horizon à la recherche d’une terra incognita de l’enseignement supérieur. Bien sûr, il épluche de nombreuses sources et il lit abondamment. Je le soupçonne de maîtriser les techniques de lecture rapide.

Son oreille capte le chant des sirènes de l’innovation pédagogique. 

Il sent le vent des tendances et il flaire l’odeur des changements bien avant qu’ils arrivent.

Il est à l’affût des mots nouveaux.

Et il nous pousse, nous les veilleuses et veilleurs qui participons à la rédaction du bulletin, à aiguiser nos sens, à nous dépasser.

Par ailleurs, Jean-Sébastien est curieux de la « chose » universitaire : elle le fascine et il l’aime profondément. Du coup, il s’intéresse à la pédagogie universitaire et à toutes les actrices et acteurs de la formation (les enseignantes et enseignants, les étudiantes et étudiants, les gestionnaires, les divers personnels qui soutiennent la mission d’enseignement). Il est soucieux à la fois de mettre en valeur ce qui se passe chez nous et de faire connaître ce qui se passe ailleurs. Il fait de la place à ses collaboratrices et ses collaborateurs et désire constamment élargir son cercle d’amies et d’amis critiques et bienveillants.

Alors, faut-il s’étonner que lorsqu’est venu son tour d’identifier deux ou trois articles du Perspectives SSF qui l’avaient particulièrement frappé, il n’a pas su faire autrement que d’en choisir un par rubrique de ce bulletin dont il est, en quelque sorte, le père?

Voici donc les choix (commentés) de Jean-Sébastien Dubé, rédacteur en chef du Perspectives SSF.

Serge Allary a le don des titres qui « punchent ». Je trouve celui-ci très efficace et le sujet (les espaces physiques d’apprentissage) me tient à cœur…

Le bocal ne fait pas le poisson! (décembre 2016)

Les étudiants ont-ils changé? (février 2016) Pour cette phrase extraordinaire du professeur Philippe Mabilleau : Je ne suis pas certain que la manière d’apprendre des étudiants a changé, mais le monde autour des étudiants […] a considérablement changé…

Qu’est-ce qu’un bon prof? (Juin 2012)  Une question culottée en titre et un article diablement efficace. Du très bon Lucie Gagnon…

Réinventer la salle de classe (avril 2010)  Un choix nostalgique, un choix de bilan. En écrivant ces lignes en 2010, j’étais loin de me douter que le dossier des nouveaux espaces d’apprentissage allait prendre autant d’importance dans ma carrière à l’UdeS : de mon mandat au Carrefour de l’information, à la visite des établissements universitaires de Lyon en 2015, à ma participation à la conception du A1-108.

Ici deux choix ex aequo…

Proche de mon cœur :Comment les formateurs en art enseignent-ils à devenir créatifs? (mai 2017)

Proche de mes aspirations : L’observation de l’enseignement par les pairs à la Faculté des sciences (mai 2014). Le fameux Quand les profs et les chargés de cours parleront de pédagogie en prenant un café, on aura gagné du professeur Jean Goulet se trouve dans cet article. C’est une phrase qui m’inspire encore aujourd’hui.

Dynamiser son PowerPoint en remplaçant le texte par du visuel  et Dynamiser son PowerPoint par le visuel, 2e partie : l’image évocatrice (Éric Chamberland, juin et septembre 2012). Chamberland est un excellent vulgarisateur, probablement un des meilleurs que j’ai lus. Dans ces deux articles, il s’attaque indirectement à la (très) mauvaise utilisation que plusieurs personnes enseignantes (je m’inclus) faisaient et font toujours de PowerPoint.  L’intégration des images qu’il y propose est encore pour moi une référence vers laquelle tendre…

MIT et huit partenaires développent une infrastructure mondiale pour des diplômes numériques (juin 2019). Un sujet dont il me semble que l’on ne parle pas assez, même s’il m’apparaît essentiel : le renouvellement des certifications universitaires pour les adapter au XXIe siècle et au numérique…

Le parc du Mont-Bellevue, l’écosystème-école de l’UdeS (octobre 2020). Ici Véronique Bisaillon nous fait prendre conscience de la fragilité de ce joyau que l’on tient trop souvent pour acquis… et qui contribue à l’enseignement à l’UdeS à un niveau que je ne soupçonnais pas.

Découvrir par soi-même (février 2016). Difficile de choisir tant j’aime toutes les caricatures de Benoît… Mon choix s’est arrêté sur celle qui est affichée dans mon bureau et qui évoque bien une dérive possible de l’apprentissage expérientiel : la tentation de la « piscine », où on lance les personnes étudiantes sans guidance en espérant qu’elles apprendront à nager…

Hypertrucage ou [surtout] hypercherie (février 2020) comme traduction du mot deepfake. Tellement heureux que mon travail me permette de mettre en valeur de tels mots-valises ludiques et signifiants… Une hypercherie, ce serait une supercherie extrême.

Élargir la communauté de pratique (octobre 2019). Le premier article de cette rubrique qui permet de prendre connaissance du travail d’innovation pédagogique très important qui se fait au Campus de Longueuil.

Ma principale fierté par rapport au Face et pile, c’est son concept : une question pédagogique résumée en format recto verso. Le fait que des institutions du Québec et de France, notamment, nous demande d’utiliser certains feuillets en particulier n’est pas non plus pour me déplaire…

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