MIT et huit partenaires développent une infrastructure mondiale pour des diplômes numériques

L’objectif est de « créer une norme d’infrastructure fiable, distribuée et partagée pour l’émission, le stockage, l’affichage et la vérification des attestations d’études numériques » (digital academic credentials) [traduction de deepl.com; notre emphase] qui incluraient les badges, les stages, les certificats, les diplômes d’études supérieurs spécialisés, de même que les diplômes traditionnels. On veut aussi trouver des façons de reconnaître les programmes hors grade. Pour Gary Matkin, doyen de la formation continue à la UC Irvine, il s’agit d’un “institutional imperative”. Selon lui, « Institutions that fail to get involved in digital credentials risk falling behind. »

On ne souhaite pas réinventer la roue point de vue technique, mais on veut que la provenance d’une accréditation soit intégrée à un fichier afin qu’un tiers soit en mesure de la vérifier sans passer par des intermédiaires comme Credly ou Badgr. L’an dernier le MIT annonçait qu’il délivrerait désormais tous ses diplômes en version numérique en utilisant la technologie blockchain. Le groupe souhaite utiliser la cryptographie, les « public key infrastructures », les « public ledgers », mais sans avoir encore statué sur la meilleure façon de procéder. 

Les universités qui composent le Digital Credentials partnership sont…

• Delft University of Technology (Pays-Bas)
• Harvard University Division of Continuing Education (États-Unis)
• Hasso Plattner Institute at the University of Potsdam (Allemagne)
• MIT (États-Unis)
• Tecnologico de Monterrey (Mexique)
• Technical University of Munich (Allemagne)
• University of California at Berkeley (États-Unis)
• University of California at Irvine (États-Unis)
• University of Toronto (Canada)

Ces institutions sont en discussion depuis plus d’une année et ont chacune investi 20 000 $US en fonds de démarrage. Elles sont à la recherche de financement de la part de fondations et d’autres donateurs. Par ailleurs, un sous-comité technique prépare un livre blanc (white paper) qui sera publié en 2019. Enfin, le groupe organise un atelier qui aura lieu au MIT en juin 2019 et où de nouveaux participants sont les bienvenus.