Le mardi 21 août, par une belle journée ensoleillée sans être trop chaude, un groupe de professeurs de la Faculté des lettres et sciences humaines (10 historiens et une professeure en communication) a fait l’expérience de la plateforme Trajectus lors d’une sortie ludique au centre-ville de Sherbrooke. Christian Dumont, conseiller pédagogique au Service de soutien à la formation, et Éric Breton, analyste au Service des technologies de l’information, les accompagnaient an de résoudre les différents pépins techniques qui risquaient de survenir en cours de route.
C’est le professeur Tristan Landry qui a eu l’idée de cette sortie. Son collègue Léon Robichaud a donc préparé un parcours afin d’initier ses collègues à ce nouvel instrument dans la boîte à outils des enseignants. Il leur a d’abord expliqué que l’application Trajectus a été conçue pour réaliser des activités sur le terrain. En histoire, cette application peut être utilisée pour la découverte du patrimoine bâti ou pour une enquête des vestiges du passé sous diverses formes.
La sortie au centre-ville de Sherbrooke que le professeur Robichaud a scénarisée pour cet essai comprenait 10 stations mettant en valeur 10 sites ou bâtiments importants pour l’histoire et le patrimoine de la ville. Le trajet a mené les participants du premier site des moulins (Hyatt’s Mills) datant de 1802 à l’ancienne gare du Canadien National (aujourd’hui la microbrasserie Le Siboire) en passant par l’ancienne prison commune de Sherbrooke (prison Winter). Les professeurs-cobayes ont eu à répondre à certaines questions, à prendre des photos et à enregistrer des commentaires audio.
Cette activité a permis de tester l’application sur le terrain dans le cadre d’une visite semi-encadrée. Les professeurs étaient invités à se déplacer à leur rythme. Le professeur Robichaud ainsi que le personnel du SSF et du STI étaient intéressés à connaître tout problème lié au contenu ou au contenant dans le but d’améliorer l’application. Résultat? La sortie a été appréciée des enseignants. Ces derniers savaient qu’ils participaient à une première expérience sur le terrain et qu’il était possible qu’il y ait des bogues.
En termes de visite guidée, les personnes participantes ont conclu qu’un guide humain s’avère plus interactif, puisqu’il peut s’adapter facilement à toute éventualité. Toutefois, comme activité pédagogique, l’application remplit bien son rôle, car elle permet d’effectuer le parcours au rythme de chacun et de saisir différents types de données.
Depuis cet essai, des groupes d’étudiantes et d’étudiants, notamment des programmes du Centre universitaire de formation en environnement, ont effectué diverses sorties terrain.