Des universités de partout dans le monde cherchent à distinguer leurs offres de formation. Pour ce faire, les programmes deviennent souvent très spécialisés, avec des orientations de plus en plus collées sur les besoins immédiats du marché.
Ainsi, un programme de cycle supérieur bien de son temps verra le jour à l’automne 2010 au Monterey Institute of International Studies de la Californie, soit une maîtrise en non-prolifération et étude du terrorisme, alors qu’un nouveau certificat en électricité renouvelable (éolienne, solaire) sera offert à compter de 2011 au Wisconsin Indianhead Technical College.
Tendance prévisible, plusieurs universités profitent du besoin qu’a l’industrie de compétences «vertes» pour offrir des programmes de formation dans ce créneau.
Des exemples :
- Le Schack Institute of Real Estate, New York University offre un certificat en Sustainable Design, Construction, and Development.
- L’Université Paul-Valéry Montpellier III offre un nouveau diplôme universitaire en techniques de promotion et de gestion du tourisme durable.
- Le Département de formation continue de l’Université d’Oxford annonce qu’il offrira une nouvelle maîtrise en développement urbain durable.
- L’Université Johns Hopkins de Baltimore offre une majeure et une mineure interdisciplinaires portant sur les changements climatiques et le développement durable.
Autre signe des temps, de nombreux programmes s’internationalisent, soit en offrant de la formation à l’étranger ou en intégrant l’apprentissage des langues à leur curriculum.
- La Schulich School of Business de l’Université York, à Toronto, est la première école internationale à offrir un programme de MBA en Inde.
- L’Université Regis de Denver, au Colorado, et l’Université jésuite de Guadalajara, au Mexique, offriront un premier programme conjoint de MBA bilingue en ligne, spécialisé dans les marchés émergents dès mars 2010.
- HEC Montréal offre un BAA trilingue, en français, anglais et espagnol dont la première cohorte complétait ses études au printemps 2008.